Gestions passive, active et fondamentale, quelle(s) différence(s) ?

On distingue généralement 3 principaux types de gestion.
La gestion passive, ou indicielle, consiste à reproduire les performances d’un marché/indice de référence (le benchmark), en considérant que ce marché est efficient, c’est-à-dire naturellement performant. Pour un « gérant passif », inutile donc de réaliser des arbitrages. Son portefeuille reproduit en miniature le marché/l’indice de référence. Cette gestion permet en principe d’éliminer tout risque lié à la sélection des valeurs. Si vous souhaitez investir dans le cadre d’une gestion passive, il est préférable de choisir des ETF, des fonds cotés répliquant la performance d’un indice boursier.
La gestion active a pour objectif de battre son marché/indice de référence. La gestion active repose donc sur le principe de l’arbitrage. Le gérant sélectionne les titres qu’il achète de façon discrétionnaire et dynamique dans un large éventail de valeurs correspondant au profil de l’OPCVM. La gestion active repose sur l’expérience, la compréhension des tendances de marché, les capacités de recherche des gérants et leur aptitude à mettre en œuvre une stratégie flexible, par exemple en termes de diversification et contrôle des risques.
La gestion fondamentale repose sur l’analyse fondamentale des valeurs (activité de l’entreprise, perspectives financières, environnement économique, etc.). Le gérant optant pour ce type de gestion va fréquemment rencontrer les dirigeants d’entreprise dont les titres composent (ou pourraient composer) son portefeuille afin de mieux la connaître.

Pour faire votre choix, tout dépend de votre aversion au risque… en gardant à l’esprit que gestions passive, active et fondamentale peuvent être très complémentaires.