Investir dans le vin

Le vin pour investir autrement
On observe une demande pour des formes de placement alternatif, aux avantages parfois encore inconnus. Acquérir des crus de grande garde et les mettre en cave le temps de se bonifier a, depuis toujours, constitué un investissement pour les amateurs de bons vins. Depuis quelques années, on rencontre des investisseurs d’un genre nouveau, plus proches du spéculateur boursier.

Les vins les plus recherchés
Ils sont connus, mais rares. Principalement des Bordeaux : les premiers grands crus classés du Médoc (Margaux, Lafite-Rothschild, Latour…), de Pessac-Léognan (Haut-Brion) mais peut-être encore davantage Petrus (Pomerol), Ausone et Cheval-Blanc (Saint-Emilion).

On ne s’improvise pas dans ce type d’investissement. Ce marché est axé principalement sur les très grands vins et l’offre est minimaliste. Les bouteilles achetées dans de grands millésimes doivent impérativement être conservées dans de bonnes conditions de température et d’hygrométrie.
Lorsqu’on achète des vins ou des oeuvres d’art, on évoque davantage le mot spéculation qu’investissement.

Les grands crus constituent-ils un des meilleurs investissements du moment ?
A chaque bouteille ouverte, la valeur du millésime augmente. Dans ce domaine comme ailleurs, c’est la loi de l’offre et de la demande qui fait le marché. Or, avec un nombre de bouteilles
produites en quantité limitée chaque année et un stock en baisse dès le moindre exemplaire débouché, les prix des grands crus (Margaux, Yquem, Romanée-Conti…) augmentent en même temps que leur rareté. Ainsi, un Lafitte-Rothschild acheté 150 euros en 2008 s’échange aujourd’hui à plus de 500 euros.
Les prix des grands noms peuvent stagner mais rarement baisser. Dès sa sortie, les qualités et les défauts du vin sont connus. A la différence de l’art contemporain, nous ne sommes donc pas dans le registre de l’appréciation.

Nécessité de se regrouper
Les vins français faisant partie des plus grands vins du monde, ils sont très recherchés par les investisseurs qui sont bien souvent des passionnés. Actuellement la demande est croissante, notamment sur les vins d’appellation d’origine contrôlée (AOC) : village, premier cru et grand cru.
La rareté de ces vins entraîne des pratiques de prix élevés, de plusieurs milliers à plusieurs dizaines de milliers d’euros pour une ouvrée selon les types d’appellation ; voire plusieurs centaines de milliers d’euros pour les plus prestigieuses. Les investisseurs doivent bien souvent se grouper à plusieurs pour parvenir à acquérir une parcelle de vignes, formant alors un groupement foncier viticole (GFV).

Tous les professionnels du secteur le reconnaissent, avant d’être un investissement, le vin reste d’abord une passion.

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