Investir en Belgique

Vous n’avez jamais pensé à investir en Belgique ? Voici quelques bonnes raisons pour vous lancer.

Des taux d’intérêt au plus bas

Depuis 3 ans, les taux d’intérêt sur l’épargne stagnent à 0,11 % en Belgique. 1.000 euros placés sur un compte d’épargne rapportent donc exactement 1,10 euro par an. Mais, dans le même temps, l’inflation, elle, augmente. Entre janvier 2018 et janvier 2019, le prix moyen des produits et services a, en effet, connu une hausse de 1,99 %. Au final, vous perdez donc du pouvoir d’achat.

À long terme, les investisseurs s’en sortent globalement mieux que les épargnants, a fortiori lorsque le rendement de l’épargne est au plus bas. À court terme, en revanche, les investisseurs risquent d’être confrontés aux fluctuations des marchés. Nous reviendrons sur ce point.

Investissez uniquement l’argent dont vous n’avez pas besoin à court terme. Un horizon de placement de minimum 5 à 7 ans semble pertinent. Étaler vos placements sur une plus longue période vous permettra de compenser les pertes éventuelles dues aux fluctuations de la Bourse. Pour atténuer les effets de ces fluctuations, vous pouvez d’ailleurs opter pour un placement périodique. Vous investissez alors le même montant à intervalles réguliers (tous les mois par exemple). Si, en revanche, vous envisagez d’acheter une maison ou d’engager des dépenses importantes dans un avenir proche, il est préférable de garder votre capital disponible plutôt que de l’investir.

Diversification : le maître-mot de l’investisseur

Afin d’obtenir un rendement potentiellement plus élevé, il convient, d’une part, d’investir sur le long terme et, d’autre part, de diversifier vos placements. Quel que soit l’enthousiasme manifesté par certains investisseurs à propos de tel ou tel actif, ne commettez pas l’erreur de mettre tous vos œufs dans le même panier. Investir ne signifie nullement jouer ou spéculer. En tant qu’investisseur débutant, vous espérez obtenir un bon rendement. Mais vous souhaitez également vous prémunir contre les risques. Un des moyens d’y parvenir, c’est de diversifier vos investissements.

Diversifiez vos produits d’investissement : en répartissant votre capital disponible entre différentes actions, obligations et immobilier, vous limitez l’impact d’une mauvaise prestation éventuelle. Faut-il pour cela acheter des milliers d’actions et/ou d’obligations différentes ? Absolument pas. Un fonds est la solution par excellence car il regroupe des dizaines, voire des centaines d’actions et/ou d’obligations. Vous investissez dans un produit unique (le fonds), sans être obligé d’acheter individuellement les titres qui vous intéressent.

Et l’immobilier ?

À l’instar de nombreux pays européens, la Belgique a enregistré une vive progression du prix des logements au cours des dernières décennies. C’est particulièrement vrai depuis le début des années 2000 puisque, durant cette période, les prix ont plus que doublé en termes nominaux et qu’ils ont progressé d’un facteur 1,7 en termes réels. De surcroît, depuis qu’il existe des statistiques fiables en la matière, seuls deux épisodes de repli des prix ont véritablement été observés: le premier durant la première moitié des années 1980, quand les prix ont reculé en moyenne de 2,7% par an en termes nominaux et de 7,6% en termes réels, et le second, plus court, au moment de la crise économique et financière, lorsque les prix ont diminué d’à peine 3% en termes nominaux et de 2% en termes réels sur une période totale de trois trimestres seulement.

Même si les prix immobiliers en Belgique ont clairement été orientés à la hausse durant les dernières décennies, et ce de manière plus soutenue que dans la zone euro dans son ensemble, les prix ont augmenté (nettement) plus rapidement dans plusieurs pays européens, parmi lesquels on peut évidemment citer l’Espagne, l’Irlande, le Royaume-Uni ou encore les Pays-Bas. Pour faire votre choix sur un marché parfois lointain, il faut mieux passer par une Agence immobilière à Namur par exemple.