Quelle stratégie d’épargne choisir à 40 ans?

A 40 ans, c’est le moment d’assurer que votre famille est protégée en cas de coup dur. Ensuite, cap sur la diversification de votre épargne, en ayant en tête les impacts fiscaux de vos investissements.

Priorité n°1 : protéger ses proches

A 40 ans, l’heure est à la prévoyance. Votre conjoint et vos enfants sont-ils protégés des conséquences liées à un arrêt de travail, une maladie ou un décès ? Pour une couverture complète, il est préférable de souscrire un contrat de prévoyance adapté à votre situation familiale et professionnelle.

Ce genre de couverture prévoit généralement le versement d’un capital en cas de décès ou d’invalidité, d’une rente éducation pour préserver l’avenir de vos enfants, ou encore d’indemnités journalières pour maintenir votre niveau de vie si vous n’êtes plus en mesure de travailler.

Autre solution pour protéger vos proches : souscrire un contrat d’assurance vie. Certains contrats sont assortis d’une « garantie plancher » : en cas de décès, elle assure aux bénéficiaires désignés dans votre contrat le versement d’un capital minimum garanti et déterminé à l’avance. Pour cela, pensez à rédiger soigneusement la clause bénéficiaire de votre contrat.

Incontournable : diversifier ses placements

A 40 ans, vous disposez en principe de revenus plus confortables. L’idée est alors de vous constituer un patrimoine équilibré entre immobilier, placements financiers et liquidités.
Assurez-vous d’abord de posséder une épargne de précaution équivalente à 3 mois de salaire au moins. Cela vous permettra de faire face à un éventuel coup dur.

Vous n’êtes pas encore propriétaire de votre résidence principale ? Il est encore temps : en réalisant un apport personnel plus conséquent qu’à 30 ans, vous pourrez réduire la durée de remboursement de votre prêt immobilier.

En outre, profitez d’un horizon de placement encore lointain pour investir en bourse.

En savoir plus : Portefeuille Riche Idée

Optimiser la fiscalité de ses placements

Même si ce critère ne doit jamais prévaloir, certains placements permettent de réduire le montant de votre impôt sur le revenu.

C’est le cas du dispositif Scellier, qui permet une défiscalisation de l’immobilier locatif : en contrepartie d’un engagement de location, vous pouvez profiter d’une réduction d’impôt égale à 13 % du prix de revient du logement. Il sera supprimé fin 2012.

D’autres placements bénificent d’avantages fiscaux spécifiques : par exemple l’investissement dans des sociétés non cotées par le biais de FIP (Fonds d’Investissement de Proximité) ou de FCPI (Fonds Commun de Placement dans l’Innovation).

Envisagez ces solutions avec prudence même si, à 40 ans, vous disposez du temps nécessaire pour profiter du rendement potentiel de placements plus risqués !

En savoir plus : FCPI : réduire ses impôts devient un cauchemar

5 Comments

  1. Merci pour cet article même si j’ai encore quelques années devant moi avant la quarantaine, il n’est jamais trop tôt pour bien préparer son avenir! Je pense que le mieux est de se faire épauler par un spécialiste même si ça coûte de l’argent, au moins on est certain de faire ce qu’il y a de mieux.

  2. Bonjour
    Je pense que c’est très difficile de choisir la meilleure stratégie d’épargne, mais assurer la famille à l’âge de 40 ans est indipensable.
    Emilie.

  3. L’objectif d’être propriétaire de sa résidence principale pour sa retraite avec aucun crédit immobilier à finir de rembourser est intéressant pour passer plus facilement le cap de la réduction des revenus lors du passage à la retraite.

    Seulement, je mettrai un bémol sur le fait de l’acheter à 40 ans ou avant : le bien que vous achèterez à ce moment là ne correspondra surement pas à ce dont vous aurez besoin à l’âge de 60 – 65 ans (à la retraite quoi). On n’a pas les mêmes besoins à cet âge là, notamment on n’est plus dépendant d’un lieu de travail. De plus, les enfants sont surement grands, voire déjà partie du domicile. Cela réduit l’espace nécessaire.

    Rien n’empêche donc de se constituer un patrimoine autre qu’immobilier et de n’acheter sa résidence principale qu’au moment de la retraite, une fois le lieu de vie choisi et en fonction de son budget.

    • Il est également possible d’acheter dans la région de son choix (celle où on voudra vivre à la retraite) en anticipant ses besoins (ie acheter mon grand que ce dont on a besoin actuellement) et d’en faire un investissement locatif avant son départ à la retraite.
      Non seulement on n’aura pas de loyer à payer mais en plus la résidence principale aura été payée par les locataires.

      Attendre l’heure de la retraite pour acheter sa résidence principale c’est se priver de l’effet de levier (il sera beaucoup plus dur d’obtenir un crédit à la retraite qu’à la quarantaine)

  4. C’est tous nouveau pour moi tous ça et trop directe, on dirait mon médecin qui me parle franchement de mes soucis
    C’est vrais que je m’approche de la quarantaine, mais tous les paperasses de la maison sont entre les mains de ma femme, je vais lui glisser le mot « assurance vie »

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